Comment se créer une vie différente ?

lundi 19 Jan. 2015

L’un de mes rêves est de pouvoir mixer les différents mondes dans lesquels je vis : le boulot, la famille et l’église. J’ai l’impression que tout est tellement cloisonné et que très peu arrivent à faire des ponts.

Comment me donner à fond dans mon travail qui me passionne tout en passant un maximum de temps avec mes enfants, permettre à ma femme de vivre ses rêves mais ne pas laisser mes 2 chevaliers tout le temps chez la nounou et vivre ma foi sans m’ennuyer !

Beaucoup de défis qui sont souvent vus comme des fatalités. Et s’il était possible de changer les situations, de se créer un autre quotidien ? Au risque de paraître utopiste voici 6 attitudes pour vivre différemment :

1. L’Impossible n’est pas une excuse

Et si on commençait par ne pas s’arrêter à un non, à une remarque d’un ancien ou d’un ami disant : « Oh non tu sais c’est impossible, trop dur » ou « Tu va te planter« .
Souvent on fait une projection de sa vie en fonction de ce que les les gens plus avancés dans la vie nous disent. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont beaucoup fait voyager et m’ont fait rencontrer des gens pour qui dans certains domaines n’avait pas de limites (devenir leader dans son domaine d’activité, avoir une église qui impact des milliers de vivre etc… ).
Par exemple cet été, nous avons eu l’opportunité inattendue et exceptionnelle de partir aux USA en famille. 30 heures de voyage avec 2 bébés : tout le monde nous disait que c’est impossible ! Mais on l’a fait et maintenant on n’a plus peur de le refaire car on sait que c’est possible ! Epuisant, défiant mais possible !

2. Ne pas laisser les événements guider nos décisions

Souvent on a des valeurs qu’on fait taire parce que la situation devient difficile. Par exemple, beaucoup de gens disent à ma femme : « Tu as de la chance, tu peux te permettre de rester au foyer. »
En fait, si on a fait une croix sur le salaire de ma femme, ce n’est pas qu’on pouvait se le permettre !
C’est qu’on a pris la décision de couper certaines dépenses (pour ne donner qu’un exemple : avant on allait tout le temps au resto… mais ça c’était avant). D’autre part on a cherché plein de solutions pour que ma femme puisse travailler à domicile et à son rythme.
Donc on a fait un choix et maintenant on l’assume !

Parfois, on est trop exigeant envers soi-même, on croit que si l’on ne fait pas un sans faute, c’est la fin du monde.

3. Ne pas s’arrêter au premier échec

Parfois, on est trop exigeant envers soi-même, on croit que si l’on ne fait pas un sans faute, c’est la fin du monde. En tant que français, on a une mentalité où l’échec est la pire chose qui puisse nous arriver. Etonnamment, toutes les personnes qui ont réussi dans leurs projets (business, ministère, relationnel) ont vécu des gros échecs.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort !

4. Accepter que ça va être dur

La vie de pionnier est une vie difficile mais passionnante. Le chemin qui va vers la réussite de nos rêves est étroit et rocailleux ! Le plus frustrant dans ce processus, c’est qu’une fois qu’on a ouvert une brèche, les suivants y rentrent sans problème. Prenons par exemple la guitare : j’ai mis des années à découvrir les bons accords, riff, effets pour arriver à faire un certain style de musique.
Dans le cadre de l’église, j’ai pu former plusieurs débutants en guitare, qui en l’espace de 6 mois avaient quasiment atteint mon niveau, parce que le chemin était tout tracé. Pour eux, pas de perte de temps. Un pionnier débroussaille le terrain pour les autres.

5. Avoir une vision pour son quotidien et son avenir

Si on se laisse aller par la vie, on deviendra le fruit de toute l’influence que notre entourage aura deversé en nous. Je pense qu’on doit être intentionnel dans certains domaines et se donner des objectifs quantifiables dans un certain timing. Cela aide à prendre les bonnes décisions.
Thomas Ghys m’avait raconté que lorsqu’on fait de l’escalade, on nous dit avant de commencer de regarder au sommet qu’on veut atteindre, puis une fois lancé on se concentre sur la prochaine étape, rien de plus. Le sommet c’est le long terme, la prochaine étape c’est le court terme. À nous d’avoir une vision à long terme puis de la diviser en petits objectifs atteignables.

6. Exprimer ses aspirations

J’aime rêver à haute voix ! Cela m’aide à faire sortir mes idées et les analyser. Certaines personnes sont plus méditatives dans le processus de réflexion. Néanmoins je vous encourage vivement à mettre par écrit vos rêves, vos aspirations, vos objectifs. J’ai découvert aussi une méthode assez sympa pour garder toujours en vue ses rêves, c’est le Dream Board. Je vous laisserai chercher sur internet le sujet en question.

A quoi ressemblerait votre vie différente ? 

Articles recommandés