La crise que nous avons traversée (est-ce qu’on en est sortis ?) n’a pas seulement été sanitaire. Elle est venue toucher tous les domaines de nos vies : la famille, le travail, le couple, la conception de la maison, l’église, nos relations aux autres… et bien d’autres sphères encore.
Dans ce dernier article, je parlais de l’inconfort qu’elle a généré et ce qu’elle nous a appris sur la gestion de l’épreuve. Mais elle a porté bien d’autres fruits.
La crise a permis aux organisations de se réinventer, de tester de nouvelles choses, de dépasser leurs limites vers des horizons encore jamais explorés.
J’aimerais te partager 5 conseils pour gérer une crise, appris pendant la pandémie de Coronavirus.
La crise du Covid-19 est arrivée comme une grosse vague. Une vague, il y a deux manières de la prendre.
Soit on plonge dedans, c’est-à-dire qu’on accepte que tout n’est pas facile mais la situation et telle qu’elle est, et il faut faire avec. On s’adapte.
Soit on attend face à la vague. On essaye de lui faire face même si elle est toujours plus forte que nous. On peut voir tout ce qu’il y a d’injuste et d’anormal dans la crise et se focaliser sur ça. Dans ce cas-là, on se fait écraser par la vague.
Pendant la crise, j’ai décidé de plonger.
Et toi, comment as-tu réagi face à la vague ?
C’est dans les périodes de crises qu’on trouve les plus belles opportunités de croissance.
Il devient une période propice au changement ou à l’accélération du changement. C’est l’occasion d’imaginer un nouveau produit, une nouvelle manière de faire, une nouvelle structure, de nouvelles perspectives…
Ce qui était impensable ou impossible à mettre en place quelques mois auparavant devient faisable parce que tout bouge. Les cartes sont rebattues. Il n’y a plus de statu quo.
Il ne s’agit pas d’être un profiteur de la crise, mais simplement de saisir l’occasion de se réinventer.
Les organisations qui avaient déjà travaillé leur digitalisation sont celles qui ont le mieux géré les contraintes liées à la pandémie. Elles ont pu communiquer et amplifier une dynamique qui était déjà en place.
Celles qui n’avaient jamais travaillé leur communication et étaient sur d’anciens business models ont eu beaucoup plus de mal. Il a fallu tout apprendre ou réapprendre en très peu de temps.
J’encourage chacun à faire un plan à partir du pire scénario. Ce n’est pas parce que j’ai une nature pessimiste. Au contraire…
Mais je préfère imaginer le pire scénario, lui trouver des solutions, et être agréablement surpris si ça se passe bien, plutôt que de m’attendre à ce que tout revienne à la normale et être pris de court.
Pendant le confinement, j’ai dû gérer 30 à 40% de travail en plus, tout en ayant les enfants à la maison. C’est le lot d’une crise, alors on fait ce qu’il y a à faire 😉 Pour m’adapter, je devais travailler à fond tôt le matin et le soir une fois les enfants couchés.
Comme les semaines étaient très chargées, il était essentiel de garder des vrais temps de break le week-end. J’ai essayé de faire régulièrement des week-ends sans téléphone pour avoir une vraie coupure. Reposer mon cerveau et me recentrer sur ma famille a permis de mieux encaisser la charge de travail.
Je n’ai pas toujours été exemplaire et j’ai aussi perdu de bonnes habitudes. Par exemple, j’ai carrément mis le sport de côté… Mais ce n’est pas grave, il faut accepter que c’est une saison, et que les choses bougent.
