Ce que je dirais à mon « moi » de 20 ans

lundi 30 Mar. 2020

Je m’imagine parfois en face de mon « moi » de 20 ans. Déjà, je pense que j’aurais quelques kilos en moins. Et il me pose cette question : 

« David, toi qui a vieilli, avec l’expérience que tu as, quels conseils aurais-tu à me donner pour éviter que je refasse les mêmes erreurs ? »

Alors, j’aurais pas mal de choses à dire. Mais je commencerais par ces trois choses : 

La première chose, c’est « sois un peu plus égoïste« .

Je vous explique. Avec mon type de profil, j’ai une tendance à vouloir sauver les gens. J’aime les écouter, j’aime répondre à leurs problèmes, et j’aime adapter ma réalité, ma vie et mon contexte pour eux. Mais je crois que ce n’est pas bon, parce qu’à la fin, je m’épuise dans des relations qui ne sont pas saines. 

Quand j’écris « être plus égoïste », c’est dans le sens « apprendre à mieux savoir ce que moi je veux, au lieu de consacrer ma vie à répondre à ce que les autres veulent ». Parce que quand on ne prend pas soin de soi, ou qu’on ne sait pas ce qu’on veut, on finit par se vider intérieurement et on n’arrive plus à donner.

C’est hyper important de garder comme objectif de vie de donner aux autres. Je veux cultiver cet état d’esprit. Mais pour mieux donner, il faut déjà que moi-même je sois rempli. 

Ensuite, je dirais « Ose le téléphone ! » 

Ce conseil peut vous paraître bête, mais pendant des années j’ai eu peur du téléphone. Et pourtant je l’ai utilisé. Mais j’ai toujours plus misé sur les SMS ou sur les e-mails. 

Avec du recul,  je crois qu’il n’y a rien de mieux que le téléphone pour transformer une situation. C’est passer un coup de fil qui va faire en sorte que les choses avancent et ne tardent pas. 

La fuite du téléphone, c’est l’erreur de base de quelqu’un qui lance un projet ou qui commence à prendre des responsabilités. J’ai remarqué que c’est une des erreurs que j’ai faites pendant des années. 

Puis je lui dirais “Dis moins oui et dis plus non

Et je continuerais en disant “Fais moins de choses”. Quand on s’engage dans trop de choses, ça porte préjudice parce qu’on ne peut pas tout faire. 

J’ai très longtemps eu la fausse croyance que dire “non”, c’était décevoir. Je me disais “je préfère lui dire oui comme ça je ne le frustre pas maintenant et je verrai plus tard ce que je peux faire.” En fin de compte, en disant “oui”, on reporte juste la frustration, et ça la rend encore plus grande. Avec le temps, j’ai appris que dire “non”, ce n’est pas grave et que ce n’est pas décevoir. Il vaut mieux dire “oui” pour des choses qu’on peut vraiment faire que de donner un faux espoir. 

Voilà trois conseils que je me donnerais si je pouvais rencontrer le jeune David de 20 ans. Et vous, qu’est-ce que vous vous donneriez comme conseil ?

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