Comment bien choisir son conjoint

jeudi 17 Mai. 2018

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[et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text admin_label= »Text »][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_dropcap type= »type1″ first_letter= »A »]lors que je me retrouvais autour d’un feu de camp avec un ami de longue date, partageant bières, blagues douteuses et rêves de projets, nous en sommes venu à parler de cette fille qui lui plaisait bien. Entre deux gorgées de bières, et un peu hésitant dans la pénombre, il me partage ses doutes : “Comment savoir que c’est elle, la personne qu’il me faut ? Moi je veux une vie d’artiste, une vie pas banale, mais elle a déjà un métier bien rangé…”[/vc_dropcap][vc_column_text]
Le choix d’un conjoint peut être pour certains source de stress. Chez les chrétiens, c’est le choix de toute une vie qui se fait. En plus de ça, chez les leaders chrétiens la question prend un tout autre niveau : est-ce que cette personne me permettra de m’épanouir dans mon appel, ou va-t-elle me freiner ?
J’ai la chance d’avoir épousé Hélène. Avant d’avoir commencé à développer des sentiments l’un pour l’autre, nous avons étés amis pendant longtemps. On avait fait pas mal de projets, un site internet pour jeunes, des comédies musicales, un album, des événements.
Puis une fois marié, on a beaucoup changé. Plus le temps passe plus on évolue, et plus on évolue plus il y a de surprises.

Alors comment faire de mon couple un tremplin pour mon appel ?

Au milieu de tous les défis auquel notre couple a fait face, j’ai appris une chose qui selon moi est la clé principale dans la réussite du couple : l’aptitude d’une personne à se remettre en question et à se faire aider. C’est ce qui nous a permis, avec Hélène, de nous épanouir dans nos appels, à la fois personnels et en tant que couple.
Quand on est encore dans la “phase date” et qu’on apprend à se connaître, on donne le meilleur de son jeu et forcément, on se montre sous son meilleur jour. Et finalement, puisque dans cette phase là, tout va toujours bien, on peut ne pas avoir la sensibilité de discerner si la personne en face de nous est malléable et enseignable.
Puis quand on rentre finalement dans une vie à deux, les choses changent. On se repose encore plus l’un sur l’autre, et on peut, par exemple commencer à reproduire les schémas de nos parents, qu’on n’avait jamais pu identifier pendant notre temps de célibat.

Dans le couple, il y aura forcément des moments très durs, des moments d’incompréhension. Des tensions, des chaises qui volent, des engueulades et des nuits blanches. C’est pourquoi si on n’a pas l’humilité et la capacité de se remettre en question, il y aura forcément un blocage à un moment donné dans le couple et dans notre appel.

En fait, c’est notre personnalité qui est soit un tremplin, soit un mur pour notre appel. Un coeur flexible peut être travaillé et redirigé par Dieu même quand il est sur le mauvais chemin.
J’hallucine toujours quand je réalise que dans nos vies, on passe notre enfance à être formé pour un métier et pour des compétences techniques, mais on ne reçoit pas ou peu d’enseignements sur la communication non violente, sur l’intelligence émotionnelle, sur comment comprendre l’autre ?
C’est pour ça que notre capacité à se faire aider par une personne compétente est précieuse : on reçoit un enseignement et des clés qu’on n’aurait pas pu avoir autrement.

Voici quelques actions concrètes pour savoir si vous et votre conjoint êtes enseignables :

  • Lire ensemble des livres sur les relations de couple et en parler (Les 5 langages de l’amour, par exemple)
  • Participer à des conférences et séminaires sur le couple. Même si on n’est pas encore sur la voie du mariage, il n’est jamais trop tôt pour se former. Posez des questions à des personnes qui sont compétentes dans leurs domaines (pasteurs, coachs,…)
  • S’il y a des blessures liées à l’enfance ( divorce, abus sexuelle, disfonctionnement, rejet … ), consulter un thérapeuthe pour vous aider à démêler les noeuds qui pourraient être un obstacle dans votre couple.

Si votre conjoint, face à ces actions concrètes, se retrouve à dire : “Nan, ça sert à rien tous ces trucs, c’est pas pour moi”, ou s’il dit dit “Ouais, on pourrait faire ça !”, mais ne fait finalement rien : mauvais signe.
Dès le début, posez-vous les bonnes questions.[/et_pb_text][/et_pb_column]
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